Hommage à Tarkos
HOMMAGE A TARKOS
Et la lumière fut. La lumière naquit comme moi, belle et souriante. La
lumière était chaude et emplissait mes yeux. Je l'aimais cette lumière.
Je l'aimais comme m'aime ma mère. Cette lumière qui me chauffait la
peau comme la chaleur de la peau de ma mère. Comme la lumière provenant
du sourire de ma mère. La lumière de ma mère fait de l'ombre à la
lumière du soleil.
Et la lumière fut. Elle fut belle cette lumière. Mais pas plus belle que ma mère. Aussi belle qu'un jour d'été. Qu'un jour d'été plein de lumière. Beau le jour d'été. Lumineux et beau. Et chaud aussi. Tellement chaud qu'il me brûle la peau. Je l'aime ce jour d'été, chaud, beau et plein de lumière.
Et
la lumière fut. Comme éblouit par le sourire de ma mère. Par la lumière
de son visage. Par ses yeux. Ses beaux yeux. Chauds et lumineux. La
lumière de ses yeux m'éblouissait les yeux. Cela chauffait mes yeux. La
lumière brûlait mes yeux. La lumière brûle. Brûlante et belle, ce
paradoxe est lumineux.