A mort!
En premier lieu écartelé, je l’empale à vif.
Je l’assomme et l’encastre en le tripaillant à boyaux
ouverts.
Je le crimatue à sec et le vide à pleines mains.
Gisant et transpirant, j’en profite pour l’humailler.
Je le scarifie au fer chaud, sclérosant sa carapace
haineuse.
Je le hache, le denturèle et le crocasse en bras et en
biais.
Je le calume. Je l’empaluche, l’arcanise et le jambonne.
Une bonne danse s’accompagne toujours d’encrevures et
d’horristiges.
J’y passe et repasse, au-delà de ses cris et autres demandes
de pardon.
Je colérise et m’abas sur cette carcasse souffreteuse.
L’ivresse joue et sublime la terreur.
Je le dépiaute, l’organoprélève sans suture.
Je le déconscientise, le dégratine et le désharmonise.
Ses filaments sont défilamentés, son cœur est décardiaquisé,
son cerveau expatrié.
Je l’huilise alors pour le buchériser, lui brûler la surface
et le laisser hurler le regret de sa naissance.
Sa volonté ainsi faite je l’épluche et l’effeuillette, le
détrousse jusqu’à la moelle découvrant les morceaux restants, cachés en murmure,
priant la terreur.
Celle-ci s’abat encore, assoiffé de chair, je lobotomise les
résidus, scalpant l’existence.
Non repus, je traque la résistance, fouillant cette terre de
souffrance, remontant les restes encore fumants.
Là, au milieu d’immondices nauséabondes, gît la prise de ce diable d’ordinateur qui ne demandait qu’à être branché.