Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Chad
Le Chad
Publicité
16 mars 2006

A mort!

En premier lieu écartelé, je l’empale à vif.
Je l’assomme et l’encastre en le tripaillant à boyaux ouverts.
Je le crimatue à sec et le vide à pleines mains.
Gisant et transpirant, j’en profite pour l’humailler.

Je le scarifie au fer chaud, sclérosant sa carapace haineuse.
Je le hache, le denturèle et le crocasse en bras et en biais.
Je le calume. Je l’empaluche, l’arcanise et le jambonne.

Une bonne danse s’accompagne toujours d’encrevures et d’horristiges.
J’y passe et repasse, au-delà de ses cris et autres demandes de pardon.
Je colérise et m’abas sur cette carcasse souffreteuse.
L’ivresse joue et sublime la terreur.

Je le dépiaute, l’organoprélève sans suture.
Je le déconscientise, le dégratine et le désharmonise.
Ses filaments sont défilamentés, son cœur est décardiaquisé, son cerveau expatrié.
Je l’huilise alors pour le buchériser, lui brûler la surface et le laisser hurler le regret de sa naissance.

Sa volonté ainsi faite je l’épluche et l’effeuillette, le détrousse jusqu’à la moelle découvrant les morceaux restants, cachés en murmure, priant la terreur.
Celle-ci s’abat encore, assoiffé de chair, je lobotomise les résidus, scalpant l’existence.
Non repus, je traque la résistance, fouillant cette terre de souffrance, remontant les restes encore fumants.

Là, au milieu d’immondices nauséabondes, gît la prise de ce diable d’ordinateur qui ne demandait qu’à être branché.

cochon

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité